ASSOCIATION RACINES
Conférence par Pascal Cribier, architecte-paysagiste
Palais des congrès de Versailles
10 rue de la Chancellerie 78000
Lundi 3 octobre 2011 à 17H
L'ILE PERDUE D'ELYSE RAGUENEAU ET ASTRID VESPIEREN
Hortillonnage provient du nom Hortillon, terme picard usité dès le xve siècle et issu du bas latin hortellus, « petit jardin », diminutif du latin classique hortus, « jardin ». Il désigne en Picardie des marais entrecoupés de canaux, où l'on pratique la culture maraîchère.
Les hortillonnages d'Amiens sont un espace de 300 hectares d'anciens marais situé à l'est d'Amiens comblés (probablement à l'époque gallo-romaine) pour créer des champs utilisables pour la culture maraichères.
Cette activité est en fort déclin depuis les années 1950. Il ne reste plus aujourd'hui qu'une dizaine de maraîchers qui exploitent 25 hectares, le reste des hortillonnages s'étant progressivement transformé en terrains de loisirs et de résidences secondaires, ainsi qu'en friches qui sont occupées par de nombreuses espèces sauvages qui y nichent, s'y reproduisent ou s'y nourrissent : c'est un espace d'une grande richesse écologique.
Colloque organisé dans le cadre de l'exposition " La Ville fertile "
Jeudi 5 et Vendredi 6 mai 2011 à la Cité de l'Architecture & de Patrimoine
Dans l’exposition La Ville fertile. Vers une nature urbaine présentée jusqu’au 24 juillet 2011 à la Cité de l'architecture & du patrimoine, Nicolas Gilsoul propose de montrer en quoi « nos fantasmes de nature s’incarnent dans la réalité des villes, convoquent une grande diversité d’approches créatives, d’innovations technologiques, de domaines de connaissances inédits et de nouvelles urbanités ».
Pendant deux jours, analyses et débats seront menés par des architectes, paysagistes, urbanistes et scientifiques, sur le thème de la métamorphose de la ville contemporaine qui intègre la nature à son territoire. A l’échelle du bâtiment, de la ville et du territoire, nous verrons d’abord comment cette relation ville/nature se noue à travers les propositions d’architectes et de paysagistes ayant entrepris une démarche qui cherchent de nouvelles alliances entre ville et nature.
La seconde séquence montrera qu’en redéfinissant les contours de certaines disciplines, les avancées scientifiques ont aidé à cette évolution urbaine. En effet, ces découvertes et l’approfondissement des connaissances, rattachées au terme de l’écologie, contribuent à transmettre une maîtrise théorique et un savoir faire pratique à des maîtres d’œuvre décidés à apporter de nouvelles ressources aux métropoles.
Quelles formes prendra alors cette ville alliée avec la nature, vers quelles urbanités se dirigera-t-elle ? Quelles mutations, orchestrées par les dynamiques profondes d’un monde devant jouer autant sur les proximités que sur la globalité, transformeront les usages et les modèles économiques qui nous régissent ?
INFORMATIONS : Cité de l'architecture & du patrimoine / 7 avenue Albert de Mun 75016 Paris / 01 58 51 52 84 / com@citechaillot.fr
Tables rondes, lectures, Ventes-dédicaces, concours
30 auteurs présents et une Librairie sur le jardin
Association Littéraire Paroles d’Encre
12 rue Sainte Adélaïde 78 000 VERSAILLES
01 39 53 55 08 / parolesdencre@wanadoo.fr
Samedi 26 Mars
14h45 : intervention de François de Mazières, maire de Versailles
15h : Table Ronde « Le Jardin potager »
Antoine Jacobsohn, Directeur du Potager du Roi – Alix de Saint-Venant : « Le potager d’Alix de Saint-Venant au Château de Valmer » - Xavier Mathias, maraicher bio : « Délicieux légumes pour jardiniers curieux » - Jacques Beccaletto, responsable des cultures du Potager du Roi : « L’encyclopédie des formes fruitières » -J-P Collaert, jardinier- paysagiste : « L’art du potager en carré », Rodolphe Grosléziat (Prix St Fiacre 2009) : « Le Potager anti-crise »
Pour les enfants :
15h : Céline Herrmann : Papillons, Mon coquelicot, etc.. dessinera pour les enfants de 1 à 5 ans
16h15 : Lecture : Lucien Suel : La mort d’un jardinier
17h : Table Ronde « Paroles de jardiniers »
Annick Bertrand – Yves Gillen : « Les affranchis jardiniers » - Nadia de Kermel : « Côté cour, côté jardin » - Jean-Paul Collaert : « l’art du jardin en lasagnes » - Denis Retournard : « Entretien du jardin »
18h30 : Dégustation d’un Touraine rosé, fines bulles, en direct du vignoble du Château de Valmer..
Salle des écrivains
Alix de Saint-Venant – X. Mathias – J. Beccaletto – J.P Collaert –R. Grosléziat – L. Suel – A.Bertrand – Y. Gillen – N.de Kermel – D. Retournard – I. Specht – C. Herrmann
Dimanche 27 Mars
15h : Table Ronde « Les Jardins de Paris et de France »
Yves Le Dantec : « Jardins de Paris » - Jérôme Goutier : « Le Cotentin, côté jardins » – Catherine Goffaux : « Jardins de Lorraine » - Yves Gosse de Gorre : « Jardins de Séricourt »
Pour les enfants :
15h : Bénédicte Guettier : « Les enquêtes du Potager de l’inspecteur Lapou », « Les graines de Trotro », « Trotro et la margurerite », pour les enfants de 2 à 6 ans.
15h30 : Lecture : Annie Piétri : « Les orangers de Versailles », à partir de 9 ans
16h : Table Ronde : « Les Jardins d’ailleurs »
Laurent Colson et Iris Sullivan : « L’art des jardins en Chine »
Danielle Elisseeff : « Jardins Japonais » -
Isabelle Specht : « Jardins de la Guadeloupe », « Jardins de la Réunion »
16h15 : Lectures : en présence de Marco Martella, fondateur de la revue « Jardins » et des auteurs.
17h : Table ronde : « Les Jardins de Versailles »
Patricia Bouchenot-Dechin : « Henry Dupuis, jardinier du roi »
Jean-Baptiste Leroux, photographe des « Jardins de Versailles »
18H30 : Dégustation d’un Touraine rosé, fine bulles, en direct du vignoble du Château de Valmer & Résultats du Concours.
Salle des écrivains
L.Colson – I.Sullivan - J.Goutier – J.P. Le Dantec - I.Specht – A.Piétri P.Bouchenot-Dechin - J.B Leroux - D.Elisseeff - Y.de Gorre – B.Bulard-Cordeau – B. Guettier – A. Guillaumin – M. Martella - P.Caron – C. Goffaux
Le musée de la Vie romantique présente une importante exposition qui réunira quelque cent peintures, aquarelles, dessins et objets d’art autour des plus emblématiques réalisations qui ont marqué l’histoire du jardin français. Cette manifestation très attendue bénéficie du soutien des Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, Muséum national d’Histoire naturelle, des musées du Louvre, La Malmaison, Carnavalet, Galliera, Marmottan, Sceaux, Chaalis, Ajaccio, Lille, Arenenberg (Suisse) et de collectionneurs privés.
Au siècle des Lumières, le jardin sensible qui parle à l’âme, né en Angleterre vers 1720, gagne la France. Jusqu’à la Révolution, les esprits éclairés, lecteurs de Jean-Jacques Rousseau, plantent les premiers jardins pittoresques ornés de fabriques qui invitent au sentiment et à une mélancolie préromantique. A Méréville, Ermenonville… comme à Paris, le promeneur solitaire rêve dans un sous-bois, déclame des vers de Delille, parcourt la carte du tendre. Il admire des fermes ornées, médite dans un ermitage, s’émeut devant une grotte, frissonne sous une cascade…
Sous l’Empire, l’impératrice Joséphine multiplie à la Malmaison boutures et cultivars envoyés d’Afrique ou d’Australie et fait peindre ses roses par Redouté, quand l’agriculture moderne ouvre, avec Berthault, le parc romanesque sur la nature.
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, la botanique enrichit un nouvel art de vivre que reflètent à loisir la peinture et les arts décoratifs. Le jardinage s’impose comme une occupation salvatrice et fructueuse qui apaise le mal du siècle.
 | Saint-Georges (ligne 12), Pigalle (lignes 2,12), Blanche (ligne 2), Liège (ligne 13) |
 | lignes 67, 68, 74 |
Film documentaire de Thomas Riedelsheimer
Avec Andy Goldsworthy
Peu connu du grand public, l’artiste écossais Andy Goldsworthy, apparaît comme l’un des plus grands sculpteurs actuels. Disciple du Land Art, il crée ses œuvres à partir d’éléments naturels recueillis sur les lieux où il expose. Son œuvre est par essence éphémère : elle naît de la nature et meurt avec elle. Tout en sculptant, en travaillant le bois, la glace ou la pierre, Andy Goldsworthy explique dans ce documentaire, son travail et le processus de création.
« Capturer l’œuvre éphémère de Goldsworthy sur la pellicule avant qu’elle ne s’évanouisse était un vrai défi. J’ai travaillé avec une équipe réduite : un ingénieur du son, un assistant cameraman et un directeur de production. J’ai suivi à la trace Andy, en allant vite, tout en portant une attention particulière aux décors pour restituer fidèlement les effets du temps qui passe sur ses œuvres. »
Thomas Riedelsheimer
La projection sera suivie d’une rencontre avec l’artiste, Anne Mangeot.
Anne Mangeot est une artiste internationale ; du parc de la tête d’or au bush australien, elle travaille en osmose avec son environnement pour atteindre sa propre spiritualité. « À l’aide de matériaux simples, volontairement rudimentaires, peu académiques, elle enserre le vide d’un volume, le souligne. L’équilibre, l’harmonie s’y installe lorsque le résultat du geste, de la construction atteint le naturel, l’évident. »
Valère Bertrand
LE TOBOGGAN
VENDREDI 18 FÉVRIER À 20H30
14 av. Jean Macé - 69150 Décines
Sous la direction scientifique d’Hervé Brunon, CNRS (Centre André Chastel, Paris),
dans le cadre de la programmation « Histoire et cultures des jardins » 
Mise en ordre symbolique du monde, le jardin a fréquemment été associé à la sagesse : lieu originel de béatitude d’après le mythe du Paradis terrestre, refuge permettant un idéal de vie pour l’épicurisme, métaphore du travail d’amélioration de la civilisation suivant le mot de Voltaire ou encore support d’une éducation esthétique à la contemplation selon Rosario Assunto. Grâce à la rencontre de spécialistes venus de différents horizons, cette journée invitera à une réflexion sur l’idée du jardin comme figure morale de juste connaissance et de juste conduite.
En quoi offre-t-il, à travers l’histoire et aujourd’hui, un modèle pour régler le rapport à soi, aux autres, au monde ? Comment l’exigence d’une action responsable sur ce qui nous entoure, cruciale à l’heure des défis environnementaux planétaires, peut-elle s’inspirer de cet espace de médiation entre nature et culture et, réciproquement, s’y matérialiser par des formes sensibles ?
10h Introduction par Hervé Brunon, CNRS, Centre André Chastel, Paris & Monica Preti-Hamard, musée du Louvre
10h30 « Dieu fit pousser l’arbre de vie au milieu du jardin ». La Sagesse créatrice partagée par Olivier Ricomini, Centre Sèvres, Paris
11h10 Le chemin du jardin moral : géologie et météorologie de la route vers le Paradis par Nadeije Laneyrie-Dagen, École normale supérieure, Paris
11h50 L’otium et la villa, de l’Antiquité à l’âge classique par Margherita Azzi Visentini, Politecnico, Milan
12h30 Les jardins de l’ailleurs : poétique hortésienne du tombeau par Monique Mosser, CNRS, Centre André Chastel, Paris
15h Des îles d’immortalité à la source des fleurs de pêcher : ici et ailleurs du jardin chinois par Che Bing Chiu, université Paris-Sorbonne, Centre de recherche sur l’Extrême-Orient
15h40 Un projet éthique : aménager le futur du mythe par Massimo Venturi Ferriolo, Politecnico, Milan
16h20 Jardin et polis dans le monde contemporain par Domenico Luciani, Fondazione Benetton Studi Ricerche, Trévise
17h Projection du film Vivre en ce jardin. Réal. Serge Steyer, 2004, 52 min., Pois chiche films
INFOS :
Auditorium du Louvre
Métro : Palais-Royal / Musée du Louvre.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
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