Jardiner autrement
c’est considérer le jardin comme un véritable écosystème,
donner un nouveau sens à l’horticulture,
produire des services agro-environnementaux.
Longtemps, l’écologie et l’agronomie ont cheminé en parallèle : l’écologie devait trouver sa voie, faire sa place, l’agronomie répondre à des impératifs de production imposés par le contexte d’après guerre. Toutes deux cependant étudient les végétaux : la première dans leurs contextes naturels plus ou moins transformés par l’homme ; la seconde en milieux contraints par l’homme et souvent très artificialisés. Globalement, l’horticulture dans son ensemble a cheminé avec l’agronomie.
Aujourd’hui, les préoccupations environnementales, le souci d’un développement durable et le souhait de vivre avec une diversité d’espèces nous conduisent à la croisée des chemins.
Le jardin, mieux que tout autre, est le berceau de cette union : cultiver les plantes dans un milieu où oiseaux, insectes et champignons jouent leur rôle d’auxiliaires contre les bioagresseurs ; choisir des espèces et des variétés adaptées et raisonner leur usage dans l’espace et dans le temps ; faire vivre les sols et les enrichir en raisonnant les apports en quantité et en qualité ; mettre en oeuvre les bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires ; favoriser les méthodes alternatives, voici autant de connaissances et de savoir-faire que nous apprenons et appliquons au jardin.
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